Création et maintien d’une souche

Création et maintien

d’une souche




Il faut dire qu'à priori, il n'existe pas de recette miracle ou
infaillible; mais tout de même ,l'éleveur peut mettre toutes les chances de son côté. Il y a effective­ment deux cas de figure:


- 1er cas: l'éleveur ne dispose
d'aucun sujet;

- 2ème cas: l'éleveur possède déjà
des sujets.

L'éleveur qui ne possède aucun sujet doit déjà se fixer une idée précis de la variété d'oiseaux ou de canaris qu'il souhaite élever. Pour ce faire, il peut s'approcher d'un club, visiter les éleveurs de sa région, les différentes expositions, etc.


Il est donc conseillé de se procurer d'excellents oiseaux chez des éleveurs dont la souche est établie, c'est-à-dire dont la majorité des oiseaux sont bons à très bons; il Y a intérêt à acquérir un minimum de deux trios (1 mâle/2 fe­melles) ou de trois couples si l'on travaille en couple. Si l'on prend en considération le cas de deux trios, l'on prendra deux mâles de même catégo­rie (exemples: deux mâles inten­sifs/quatre femelles Schimmel ; deux mâles porteurs phaéo/quatre femelles schimmel ; deux mâles porteurs phaéo/quatre femelles phaéo ; deux mâles porteurs satiné/quatre femelles satinées).
En cas de perte ou d'indisposition d'un des individus, on pourra sans diffi­culté assurer sa saison d'élevage. De même si l'on prend trois couples com­posés de manière identique, il reste des possibilités. procurer des oiseaux chez un même éleveur, deux bonnes souches d'éle­vages différents ne donnent pas forcé­ment de bons résultats.


Si tout va bien, dès la deuxième année, l'éleveur disposera d'une dou­zaine d'oiseaux supplémentaires (jeunes de l'année). Il essaiera de composer ses couples dès que pos­sible en tenant compte qu'il ne faut en aucun cas accoupler frères et sœurs ensemble, et que les accouplements père/fille et mère/fils sont très effi­caces
Il se procurera éventuellement des oiseaux complémentaires chez le mê­me éleveur et ainsi de suite, ce qui re­vient à dire qu'il aura, après trois ou quatre ans, un contingent pratique­ment identique à l'éleveur chez qui il a acheté ses premiers oiseaux
Si l'on prend des oiseaux de plu­sieurs éleveurs, il faudra être attentif aux résultats dès la première année. Si ils sont mauvais, l'éleveur sera devant une incompatibilité chromosomique de deux souches.
2. L'éleveur possède déjà une souche de qualité moyenne, mais
veut améliorer cette dernière. Il connaît les qualités de ses oiseaux, et surtout leurs défauts. Il se procurera un ou deux sujets d'une souche où tous les sujets sont très bons là où ses oiseaux sont fautifs, puis il travaillera en consanguinité directe pendant quelques années. Si nécessaire, il continuera à acheter des oiseaux chez le même éleveur. Il va ainsi "pomper"la souche de l'éleveur à qui il a acheté les oiseaux.

Mais attention, il faut acheter des oiseaux d'exception. Malheureu­sement, le prix de ceux-ci est souvent très élevé, mais pleinement justifié, car souvent le fruit d'un travail de longues années. Néanmoins, le résultat est quasiment assuré si l'éleveur est per­sévérant et n'oublie jamais les règles fondamentales des accouplements re­latives à la couleur, longueur de plumes, formes, etc.

Un autre facteur entre également en ligne de compte, et pas des moindres: c'est ce que les anglais ap­pellent "feeling" et que je qualifierai de coup d’œil instinctif. Là par contre, pas de recette ni de théorie, mais unique­ment le réflexe intuitif de l'éleveur.


Récapitulatif:
- se procurer d'excellents oiseaux - livre d'élevage précis
- connaissance du type
- persévérance
- intuition.

Travail en ligne directe.
Nous prendrons comme exemple l'introduction d'un mâle exceptionnel


Ce dernier sera accouplé en pre­mière année au minimum à trois fe­melles (s'il y a possibilité d'employer trois sœurs, c'est vraiment idéal). En deuxième année, il sera accouplé à trois (ou plus) de ses filles, en troisiè­me année à trois de ses petites filles, etc.






1°ANNEE
Les jeunes obtenus la première année posséderont 5O% du patrimoine génétique du
mâle et 5O% des fe­melles



2°ANNEE
Les jeunes obtenus ont 75% du patrimoine génétique du mâle


3°ANNEE
Les jeunes obtenus ont 87,5% du patrimoine génétique du mâle

4° ANNEE
Les jeunes obtenus ont 97% du patrimoine génétique du mâle


N.B. D'une saison d'élevage, on se réservera toujours des mâles de la gé­nération précédente, pour le cas où l'on perdrait le mâle de départ.

Ces résultats sont souvent bons très vite, mais dans le cas de résultats moyens, l'éleveur devra persévérer; en 3ème ou 4ème année, il aura un ré­sultat assuré!
Le ou les mâles de départ seront d'excellente souche; un beau mâle venant d'une mauvaise souche ne vaut pas la peine de travailler quatre ans (mâle beau par hasard).
Les oiseaux issus de chaque gé­nération ne travaillant pas en ligne di­recte pourront être utilisés en ligne pa­rallèle.






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merci pour l'info j'ai pris plaisir a tout lire ton message